L’opération ville morte lancée par plusieurs regroupements de l’opposition démocratique et appuyée par la société civile n’a pas été suivie à N’Djamena, tout comme dans le reste du pays. Le fiasco résulte des intimidations du pouvoir MPS qui a fait sortir ses responsables pour demander à a population de ne pas respecter la ville morte. Pire, le régime MPS a utilisé les organes de l’état pour faire ses propagandes. La police nationale et municipale a été mise à contribution pour intimider les sympathisants de l’opposition et ceux de la société civile. Au marché de N’Djamena, les commerçants ont été menacés de répression s’ils observaient cette ville morte. Selon nos informations, de 7 h à 10 h, personne n’est sorti. C’est en appelant certains commerçants pour les intimider de retirer leur patente et l’autorisation d’exercer au marché que les commerçants sont venus ouvrir. La grève au Tchad touche pratiquement plusieurs semaines parce que le gouvernement dirigé par Pahimi Padacké ne veut pas reculer. C’est ainsi que la journée ville morte fut un échec, mais l’échec des esprits et de la conscience émane des gouvernants qui ne savent qu’utiliser la force pour arriver à leur fin. Au Tchad, il ne faut pas parler de démocratie, de liberté d’opinion, tout est et ne passe que par des méthodes manu militari. Les marches pacifiques sont toutes réprimées, personne n’a droit au chapitre. L’injustice régie en mode de gouvernance est visible à l’œil nu, sauf ceux qui prétendent être partenaires du Tchad qui sont volontairement aveugles. Ils cautionnent le pouvoir MPS, mais non le peuple tchadien. Les Tchadiens doivent se souvenir de cela et demain savoir qui réellement est du côté du peuple tchadien.

Tchadanthropus-tribune

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